Éditoriaux et articles se succèdent dans la presse ces dernières semaines, dans Le Temps notamment, avec une tribune de Luis Lema A Hébron, l’enfer sans témoin, évoquant les frontières invisibles, les manœuvres politiques, l’impunité et le silence assourdissant; et une chronique d’Aline Jaccottet A Hébron, l’occupation à huis clos, qui décrit la vie dans cette ville scindée, déchirée, symbolisant plus que toute autre le conflit israélo-palestinien. Autant de réactions, d’analyses, de parole donnée, ou prise, aux Palestiniens sous occupation, aux colons nationalistes religieux et aux soldats qui les protègent, suite à la décision de Benyamin Netanyahou de ne pas renouveler le mandat des observateurs de la Présence internationale temporaire d’Hébron (TIPH), créée dans le cadre des Accords d’Oslo en 1997.
Vieille ville de Jérusalem
Depuis peu, stylos, crayons et pinceaux, fusains, gomme et eau, doigts qui démangent, regard qui se pose, s’arrête, pensées qui s’envolent. Envie de m’essayer aux croquis, d’esquisser, raturer, corriger, pester et sourire, observer. Acquisition d’un petit ouvrage qui se balade du bureau au salon, de la terrasse à la table de la cuisine: « Perspective et composition faciles. Des créations réussies tout simplement!« . Mais oui Lise Herzog, si simplement… Je réalise à lecture des titres de ses différents ouvrages, que tout semble facile, évident, et peste encore.