Suðurnámur
22.08.2012 / Etape 3
Réveil vers 6h15. Une longue journée de marche nous attend. Un peu plus de 16 km pour atteindre notre prochaine étape, le Landmannalaugar. Randonnée à nouveau magnifique, mais éprouvante, compte tenu des dénivelés successifs. Lacs, longeant celui de la veille, surplombant ensuite le Herbjarnarfellsvatn, puis le Dómadalsvatn. Vallée de Dómaladur, située à l’ouest du champ de lave de Dómadalshraun, que nous traversons rapidement, avant d’entamer une première ascension.
Vaste plateau, à la végétation luxuriante; puis décor minéral, couleurs incroyables d’ocre, de rouge et de jaune, lorsque nous atteignons le Suðurnàmur. Que de contrastes à nouveau, alors que nous découvrons, à son sommet, la vallée avec ses nombreux cours d’eau et l’impressionnante coulée de lave soldifiée Laugarhraun. Premières fumerolles, les solfatares; odeurs de souffre, eau chaude affleurante… Longue traversée de Vondugil, vaste plaine qui récupère tous les cours d’eau des combes alentours; traversée de la coulée de lave avant d’atteindre le camping.
Dans la réserve, impossible de placer sa tente hors zone aménagée. Ce fût un petit choc, et pourtant nous n’étions en chemin que depuis 3 jours, que de découvrir ce « camp », ces tentes nombreuses au milieu d’un champ de boue, ce monde…. Fin août, quasi fin de saison, nous n’osons imaginer la foule en juillet….Le Landmannalaugar est en effet accessible par la « route » (F208 par le sud, ou F225 depuis l’ouest) en 4×4, de mi-juin à mi-septembre. Le cadre qui nous entoure est somptueux, mais j’ai hâte que nous puissions, à nouveau, sortir des sentiers battus.
Petit clin d’oeil… Faisant quelques recherches, je suis tombée sur une article, qui m’a bien fait sourire « Y-a-t-il des montagnes en Islande ? Histoires de refuges et de toilettes en hauts lieux« , publié dans la Revue de géographie alpine. Comparaison entre deux réserves naturelles, Fjallaback et Hornstrandir (dans laquelle nous avons également réalisé un trek de 10 jours quelques années après ce premier séjour islandais) et de l’usage des toilettes, comme indice de pratiques montagnardes, qui permettrait de répondre à l’initiale question soulevée.
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